Terre et Liberté – rencontre avec Aurélien Berlan à La Gryffe, Lyon

Terre et Liberté – rencontre avec Aurélien Berlan à La Gryffe, Lyon

 

Dans la continuité de notre série de podcasts Terre et Liberté, nous vous invitons à partager un moment en compagnie d’Aurélien Berlan :

le Samedi 12 Mars, à 18h
Librairie La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe, Lyon

Dans son dernier livre Terre et Liberté, l’auteur y développe l’idée que la notion de liberté est davantage emprunte d’une tradition libérale et chrétienne, poussant à se décharger des nécessités vitales et donc à faire faire à d’autres ce qu’on préfère ne ne pas faire soi-même. Autrement dit, la liberté moderne ou délivrance, se conjugue très bien avec les différents systèmes d’oppressions. Pour lui opposer une force de résistance, il est alors question de travailler l’autonomie. Une autonomie en tant qu’auto-suffisance matérielle et autodétermination politique.

Face à ce constat, des questions émergent : Quel est le lien entre l’impasse socio-écologique dans laquelle nous nous enfonçons et la conception moderne de la liberté ? Pour quelles raisons la question écologique ne peut-elle être pleinement comprise qu’en lien avec la question sociale, celle de l’exploitation et de la domination des humains ? Et quels sont les tenants et aboutissants, philosophiques et politiques, de l’aspiration à l’autonomie (matérielle et politique) qui traverse l’écologie politique et certains mouvements emblématiques de la lutte contre le capitalisme globalisé ? Autant de questions auxquelles Aurélien Berlan tentera de répondre.

À propos de l’auteur

Né en 1976, Aurélien Berlan a étudié la philosophie et la sociologie en France (École normale supérieure Lettres et sciences humaines, universités de Nanterre et de Rennes) et en Allemagne, à Berlin puis à Francfort où il a fait sa thèse sous la direction d’Axel Honneth (publiée en partie sous le titre La Fabrique des derniers hommes. Retour sur le présent avec Weber, Simmel et Tönnies, La Découverte, 2012).

Malgré l’obtention du prix de la meilleure thèse de philosophie décerné tous les trois ans à Francfort, il s’est ensuite installé à la campagne pour vivre de manière plus cohérente avec ses analyses du monde industriel. Depuis, il vit de vacations dans diverses universités, de traductions (il a traduit Fabian Scheidler,La Fin de la mégamachine. Sur les traces d’une civilisation en voie d’effondrement, Le Seuil, 2020, ainsi que Max Weber, La Ville, La Découverte, 2014) et d’activités vivrières et artisanales. Il consacre aussi une partie de son temps aux luttes contre la dévastation du monde (il s’est notamment engagé dans la lutte contre le barrage de Sivens : voir Sivens sans retenue. Feuilles d’automne 2014, La Lenteur, 2015). Depuis 2003, il contribue aux écrits du groupe Marcuse : De la misère humaine en milieu publicitaire. Comment le monde se meurt de notre mode de vie, La Découverte, 2004 ; La Liberté dans le coma. Essai sur les motifs de l’indentification électronique et les moyens de s’y opposer, La Lenteur, 2013.

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