Zéro déchet : Zéro utilité ? (avec Hélène d’Edeni)

Zéro déchet : Zéro utilité ? (avec Hélène d’Edeni)

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Zéro déchet : zéro utilité ? On va parler de zéro déchet. C’est une grande question dans les milieux écolos où on voit tout le monde se mettre au zéro déchet, égérie des petits gestes. On va essayer de démêler les imaginaires et croyances autour de ce mode de vie, de voir ses effets positifs mais surtout ses limites indépassables. Pour cela on reçoit Hélène de Vestele, fondatrice d’Edeni qui fait des conseils pour passer à « l’action zéro waste »… en entreprise.

Dans ce podcast, nous faisons connaissance avec Hélène, son parcours personnel et professionnel, son évolution sur les questions environnementales. Elle évoque ses désillusions progressives, son rejet de la culture dominante, et ses tentatives pour résister. Quel regard sur la violence du système, des institutions, de l’économie et comment en parler avec les autres dans un parcours de prise de conscience ? La philosophie du zéro déchet est-elle un échappatoire qui mène au retrait dans une impasse ? Ou bien est-ce une entrée possible pour commencer à critiquer la société à l’origine du déchet, une déconstruction qui mène jusqu’à la lutte ? Quelles mises en garde pour ne pas se perdre dans la recherche absolue de pureté militante ?

NB : Petite correction. Edeni n’est ni un label zéro déchet, ni un cabinet de conseil. C’est un collectif qui crée « des formations pour comprendre les nécessités de changer de paradigme », et étudie les liens entre thèmes très variés (finance, herboristerie, écoféminisme, zététique…) dont le zero waste comme porte d’entrée. 

 

 

 

 

3 Comments
  • Gaëtan J
    Posted at 16:36h, 19 mars Répondre

    Merci beaucoup pour ce potcast, je découvre Hélène avec un grand bonheur.
    Je partage pleinement sa vision : la somme des petits gestes ne feront pas la rupture dont on a besoin, mais ils sont un point d’entré très intéressants (indispensable ?) pour faire évoluer les visions et rendre la nécessaire radicalité audible.
    Nous avons le besoin urgent de lutter, mais aussi de soldats. Et on ne devient pas soldat engagé d’un claquement de doigt.
    Ça me fait penser à l’ami Rob Hopkins qui a fait grossir le rang des acteurs des villes en transition en commençant par l’approche de la bonne bière locale. 🙂

    Continuez !

  • Seyvcl
    Posted at 19:34h, 23 avril Répondre

    Un grand merci pour ce podcast ! Je pense que c’est une des premières fois que j’ai entendu un débat aussi sain (c’est aussi le premier podcast que j’écoute sur votre site).
    Je ne suis qu’au début d’un tout début de lutte (j’espère !), et c’est vrai que pour moi c’est passé par le personnel (donc réduire mes déchets, devenir végétarienne, etc). Je partage l’avis que c’est une bonne porte d’entrée, qui m’a aussi sauvée de ce que vous avez appelé culpabilité, qui m’est tombée dessus à cet âge où tu comprends que le monde, c’est de la merde. Et j’ai eu un ami très proche qui voulait mourir pour réduire son impact sur notre planète. Je pense aussi que c’est important de faire un lien entre notre santé mentale et le monde, et effectivement de ne pas tomber dans Freud pour s’y réfugier…

  • ame
    Posted at 05:10h, 25 mai Répondre

    Coucou ! Pour être honnête aux premiers abords j’avais injustement négativement jugé Helene et sa démarche zéro déchets en jetant un coup d’œil sur edeni, je pensais que c’était une énième diplômée d’école de commerce qui pense nous sauver. Mais tant mieux que j’ai écouté, j’y ai découvert quelqu’un qui a et qui réfléchit encore à la meilleure manière de provoquer le changement szns se mentir sur le fait que les eco-gestes individuels ne sont pas suffisants. Comme quoi ça m’apprend une leçon !

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